Me dio por mirar sobre el nombre de nuestro Maldoror, y ya puestos, descargué esta obra. Es una edición nada cuidada, con varios errores, casi constantes, aunque no impiden la lectura.
Uno, yo aprendiz de todo y maestro de nada, nada sabía de este Conde ni de su casi único trabajo, antes de morir bien joven.
Según mi Kindle PW, voy ahora por la página 111 de 293. En mi ejemplar, buena parte del comienzo del libro, trata sobre quien escribió el mismo. Me extrañó, tan interesado y minucioso cuidado hablando de un joven que escribió un libro muriendo poco después...
Quizás es o sea la cosa más sorprendente y sugerente que he leído en mi vida. Tanto es así que, a pesar de mi oxidado francés, luego de acabar de leer la versión en español, trataré de leer la original. En francés o español, lo que no se puede dudar es que requiere una segunda lectura, para abarcar (o intentarlo) cuanto su autor quería expresar.
De su biografía, desentona (para mí) el que, como arrepentido, tuviera en mente publicar más cantos, pero ya decantándose (va de cantos) por la esperanza, la bondad y la belleza... No me cuadra con el personaje. Quizás, a pesar de su osadía, se dejó vencer por las convenciones.
Poco más puedo añadir pues me figuro que sobre este trabajo de este Isidro uruguayo-francés, se habrá dicho todo. Y si no todo, sí observaciones o acotaciones más agudas o sabias que las que yo pudiera hacer.
;)
Inicio del primer canto, primera estrofa, en francés:
Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu
momentanément féroce comme ce qu'il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison; car, à moins qu'il n'apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d'esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l'eau le sucre. Il n'est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls savoureront ce fruit amer sans danger. Par conséquent, âme timide, avant de pénétrer plus loin dans de pareilles landes inexplorées, dirige tes talons en arrière et non en avant. Écoute bien ce que je te dis : dirige tes talons en arrière et non en avant, comme les yeux d'un fils qui se détourne respectueusement de la contemplation auguste de la face maternelle; ou, plutôt, comme un angle à perte de vue de grues frileuses méditant beaucoup, qui, pendant l'hiver, vole puissamment à travers le silence, toutes voiles tendues, vers un point déterminé de l'horizon, d'où tout à coup part un vent étrange et fort, précurseur de la tempête. La grue la plus vieille et qui forme à elle seule l'avant-garde, voyant cela, branle la tête comme une personne raisonnable, conséquemment son bec aussi qu'elle fait claquer, et n'est pas contente (moi, non plus, je ne le serais pas à sa place), tandis que son vieux cou, dégarni de plumes et contemporain de trois générations de grues, se remue en ondulations irritées qui présagent l'orage qui s'approche de plus en plus. Après avoir de sang-froid regardé plusieurs fois de tous les côtés avec des yeux qui renferment l'expérience, prudemment, la première (car, c'est elle qui a le privilége de montrer les plumes de sa queue aux autres grues inférieures en intelligence), avec son cri vigilant de mélancolique sentinelle, pour repousser l'ennemi commun, elle vire avec flexibilité la pointe de la figure géométrique (c'est peut-être un triangle, mais on ne voit pas le troisième côté que forment dans l'espace ces curieux oiseaux de passage), soit à bâbord, soit à tribord, comme un habile capitaine; et, manoeuvrant avec des ailes qui ne paraissent pas plus grandes que celles d'un moineau, parce qu'elle n'est pas bête, elle prend ainsi un autre chemin philosophique et plus sûr.
Uno, yo aprendiz de todo y maestro de nada, nada sabía de este Conde ni de su casi único trabajo, antes de morir bien joven.
Según mi Kindle PW, voy ahora por la página 111 de 293. En mi ejemplar, buena parte del comienzo del libro, trata sobre quien escribió el mismo. Me extrañó, tan interesado y minucioso cuidado hablando de un joven que escribió un libro muriendo poco después...
Quizás es o sea la cosa más sorprendente y sugerente que he leído en mi vida. Tanto es así que, a pesar de mi oxidado francés, luego de acabar de leer la versión en español, trataré de leer la original. En francés o español, lo que no se puede dudar es que requiere una segunda lectura, para abarcar (o intentarlo) cuanto su autor quería expresar.
De su biografía, desentona (para mí) el que, como arrepentido, tuviera en mente publicar más cantos, pero ya decantándose (va de cantos) por la esperanza, la bondad y la belleza... No me cuadra con el personaje. Quizás, a pesar de su osadía, se dejó vencer por las convenciones.
Poco más puedo añadir pues me figuro que sobre este trabajo de este Isidro uruguayo-francés, se habrá dicho todo. Y si no todo, sí observaciones o acotaciones más agudas o sabias que las que yo pudiera hacer.
;)
Inicio del primer canto, primera estrofa, en francés:
Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu
momentanément féroce comme ce qu'il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison; car, à moins qu'il n'apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d'esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l'eau le sucre. Il n'est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls savoureront ce fruit amer sans danger. Par conséquent, âme timide, avant de pénétrer plus loin dans de pareilles landes inexplorées, dirige tes talons en arrière et non en avant. Écoute bien ce que je te dis : dirige tes talons en arrière et non en avant, comme les yeux d'un fils qui se détourne respectueusement de la contemplation auguste de la face maternelle; ou, plutôt, comme un angle à perte de vue de grues frileuses méditant beaucoup, qui, pendant l'hiver, vole puissamment à travers le silence, toutes voiles tendues, vers un point déterminé de l'horizon, d'où tout à coup part un vent étrange et fort, précurseur de la tempête. La grue la plus vieille et qui forme à elle seule l'avant-garde, voyant cela, branle la tête comme une personne raisonnable, conséquemment son bec aussi qu'elle fait claquer, et n'est pas contente (moi, non plus, je ne le serais pas à sa place), tandis que son vieux cou, dégarni de plumes et contemporain de trois générations de grues, se remue en ondulations irritées qui présagent l'orage qui s'approche de plus en plus. Après avoir de sang-froid regardé plusieurs fois de tous les côtés avec des yeux qui renferment l'expérience, prudemment, la première (car, c'est elle qui a le privilége de montrer les plumes de sa queue aux autres grues inférieures en intelligence), avec son cri vigilant de mélancolique sentinelle, pour repousser l'ennemi commun, elle vire avec flexibilité la pointe de la figure géométrique (c'est peut-être un triangle, mais on ne voit pas le troisième côté que forment dans l'espace ces curieux oiseaux de passage), soit à bâbord, soit à tribord, comme un habile capitaine; et, manoeuvrant avec des ailes qui ne paraissent pas plus grandes que celles d'un moineau, parce qu'elle n'est pas bête, elle prend ainsi un autre chemin philosophique et plus sûr.